Faucon crécerelle
Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que j’aime observer les animaux, et les oiseaux en particulier.
En hiver par chez nous, la végétation clairsemée et les branches effeuillées permettent de jolies observations.
Dernièrement, j’ai donc profité de petits moments de ciel clair hivernal pour partir à la recherche d’oiseaux familiers, ou plus rarement observés.
Comme chaque année depuis 3 ans, j’ai la chance de croiser la route de grands groupes de vanneaux huppés tout près de chez moi. A un ou deux jours près (c’est fou !), je les croise dans les mêmes prés humides, non loin de la Loire. Ils y restent 2 jours et repartent vers d’autres contrées. J’adore ces oiseaux, qui paraissent marron et blancs en vol et qui de près révèlent toutes les nuances de leur plumage, entre roux, vert, brun, blanc et noir… Je les trouve très gracieux avec leur huppe fine.
Les rapaces sont également très présents et facilement visibles en hiver. La buse variable notamment est un oiseau majestueux, souvent statique, que j’aime beaucoup regarder, perchée sur les arbres ou posée au sol en train de manger. C’est en bordure du marais de Goulaine que j’ai croisée celle-ci, complètement indifférente à ma présence, une proie probablement entre ses serres.
Dans cet environnement préservé, les passereaux ne sont pas en reste. J’ai pu observer le courant pinson des arbres, la mésange charbonnière mais également un couple de tariers pâtres, que je n’avais jamais vus jusqu’alors.
Pinson des arbres
Tarier pâtre mâle
Tarier pâtre femelle
Mésange charbonnière
Ils sont jolis n’est-ce pas ?
Le marais de Goulaine est également très beau en hiver. Les journées froides de janvier m’ont permis de profiter de paysages changeants, aux graminées éclairées par le soleil rasant. D’autres jours, les gelées ont figé l’eau et l’herbe, offrant des étendues blanches de toute beauté.
Quand les cygnes tuberculés patinent sur la glace…
Grèbes huppés
J’aime les oiseaux, mais pas que !
J’ai également profité de ces belles journées calmes pour découvrir l’observatoire installé au marais de Grée près d’Ancenis.
Le marais de Grée est une vaste zone humide d’environ 450 hectares de prairies basses sillonnées de canaux qui se rejoignent au sud pour se jeter dans la Loire au niveau d’un vannage. Cet ouvrage hydraulique permet en effet de gérer les niveaux d’eau dans le marais.
Une hutte d’observation permet d’admirer les richesses du marais, en particulier au moment de la migration des oiseaux en hiver et au printemps.
De nombreux panneaux, à l’extérieur et dans la cabane, présentent les 150 espèces qui peuvent être observées. Un lieu très riche donc, c’est une zone de reproduction d’espèces associées aux milieux humides (grèbe castagneux, canard colvert, sarcelle d’été, bruant des roseaux ou proyer, alouette des champs,…) et une halte migratoire, notamment pour les limicoles (bécassine des marais, chevalier aboyeur, chevalier culblanc…).
Le niveau d’eau étant très bas (il n’a pas plu depuis très très longtemps en Loire-Atlantique !), l’eau est relativement éloignée du pose d’observation, et faute de téléobjectif, je n’ai pas réussi à identifier toutes les espèces présentes, mais je pense qu’il y avait des cygnes (une grande colonie), des canards colvert (en grand nombre également), des sarcelles d’hiver et peut-être des grèbes castagneux. Un héron cendré prenait également la pause un peu plus haut. J’ai été très étonnée (et ravie) de voir autant d’espèces si facilement. Il faudra revenir au printemps, quand il aura plu !
Pratique : parking à proximité, accès gratuit, animations régulières le week-end. Pour en savoir plus c’est par là.
Et vous, est-ce que vous aussi vous aimez observer les oiseaux ? Quelles sont les espèces que vous côtoyez, que vous aimez ?
Pour voir d’autres espèces d’oiseaux suivez-moi par exemple dans les Pyrénées, et pour des plumages plus exotiques, au Zimbabwe ou en Martinique, entre autres !
J’adore cet article, car j’adore moi-aussi les oiseaux, comme tous les animaux d’ailleurs !
Pour ce qui est des oiseaux, je les observe généralement de ma véranda, qui donne sur mon jardin (l’hiver on leur met à manger)… Je les observe aussi quand j’en croise en randos, dans des lieux comme les marais ou autres lieux dédiés quand il y en a sur nos lieux de vacances ou de week-ends, ou bien encore dans les parcs animaliers. L’idéal est bien sûr de pouvoir les observer dans leur milieu naturel !
Ce qui me fait rager c’est que j’en vois beaucoup de ma voiture (hérons et rapaces notamment) mais si je m’arrête et que je descend pour essayer de faire des photos, ils s’envolent ! Du coup maintenant je n’essaie même plus. Pour ne pas les effrayer, il faudrait pouvoir s’arrêter sur le milieu de la route pour faire des photos de la voiture !
Je ne connaissais pas du tout le marais de Grée dont tu parles, et pourtant ce n’est pas très loin de chez moi. Un grand merci donc notamment pour cette piste à explorer. Et surtout un grand bravo pour toutes tes jolies photos car photographier les oiseaux n’est pas chose aisée !
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Je confirme que les rapaces se laissent difficilement approcher ! Mais je continue à tenter…
Je suis retournée récemment au marais de Grée, l’eau était plus haute et donc les oiseaux un peu plus près. J’ai pu observer des canards pilets, des canards souchets… Le dimanche après-midi des bénévoles sont présents, ils prêtent des jumelles (indispensables !) et permettent de découvrir une petite expositions qui explique la configuration des lieux, intéressant.
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[…] Vous commencez peut-être à le savoir, j’aime les zones humides, notamment parce qu’elles permettent d’observer les oiseaux. Dans le département nous sommes gâtés avec la Brière, le canal de Nantes à Brest, le marais de Goulaine ou encore celui de Grée. […]
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[…] de grandes étendues d’eau en hiver, c’est une halte pour de nombreux migrateurs. Un observatoire y est installé, qui permet d’observer les migrateurs donc mais aussi les oiseaux qui y […]
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[…] la Loire-Atlantique au fil de l’eau, et je vous avais emmenés dans les marais de Brière, de Grée, de Mazerolles, de Goulaine, autour du lac de Grand-Lieu… Un peu plus loin, je vous ai fait […]
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